Résiliation judiciaire d’un contrat public : ne pas oublier les titulaires évincés

Résiliation judiciaire d’un contrat public : ne pas oublier les titulaires évincés
01/08/2019 , 09h52 Droit Public des Affaires

Un contrat public (marché public ou concession) peut prendre fin de manière anticipée si le Juge considère à la demande d’un tiers (le plus souvent le candidat évincé) qu’un vice important se rapportant au stade de sa passation impose une résiliation (recours communément appelé « Tropic/Tarn & Garonne »).

Dans ces circonstances, un opérateur privé peut donc voir son contrat public résilié alors qu’il n’a commis aucune faute. L’hypothèse étant alors celle d’une résiliation du contrat public en raison d’un vice de procédure ou d’une faute commise par la personne publique. Quelles sont alors les conséquences et les droits pour l’opérateur privé qui voit son contrat public interrompu de manière anticipée ?

L’équipe Droit Public des Affaires (DPA) du cabinet LexCase revient sur une importante décision rendue par le Conseil d’Etat en ce début d’année (CE, 27 février 2019, Société́ Opilo, n° 410537)

Si les acheteurs publics concentrent souvent leur attention sur le risque indemnitaire en lien avec l’éventuelle indemnisation d’un candidat irrégulièrement évincé́, force est de constater que la situation des titulaires des contrats est tout aussi importante.

Celui dont le contrat public est résilié sans avoir commis de faute, peut alors devenir créancier d’une réparation indemnitaire pour le préjudice économique subi.

 

Pour approfondir : télécharger Notre lettre d’information “Les conséquences financières d’une résiliation judiciaire d’un contrat public”